L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) dit vouloir rappeler « les risques liés à leur utilisation ».
Selon elle, les laxatifs doivent être tous soumis à prescription médicale dès qu’il s’agit de médicaments car, nombreux sont ceux qui occasionnent des atteintes rénales, notamment avec des laxatifs contenant du phosphate et des sulfates.
Pour mémoire, les laxatifs sont initialement prévus an préparation d’un intervention médicale d’exploration de type endoscopique. L’utilisation prolongée de ces produits occasionnent des désordre multiples dont certains sont détaillés sur le site de l’ANSM (LIRE LE SITE) qui tente de faire comprendre que « Toutes les préparations coliques exposent à la survenue d’effets indésirables potentiellement graves. Une enquête de pharmacovigilance menée en 2017 montre qu’il est particulièrement important de prendre en compte :
- le risque allergique : choc anaphylactique, angioedème, urticaire ;
- le risque de désordres hydro-électrolytiques ayant comme conséquence potentielle des décompensations cardiaques avec œdème aigu du poumon, des troubles du rythme ou des troubles neurologiques tels que des convulsions. »
Ce qui n’est pas rappelé ici c’est que le fait de donner au côlon l’habitude de faire son travail à sa place va l’amener à ralentir ses efforts même manquant d’efficacité. En d’autres termes, le phénomène constipatoire ira croissant si rien n’est fait pour aider le côlon à retrouver son tonus appelé péristaltisme.
Il existe pourtant bien des moyens de retrouver le chemin des toilettes sans prendre de médicament. Encore faut-il accepter de tourner le dos au réflexe médicamenteux pour opter soit pour une approche combinée en réflexothérapie et en naturopathie soit soit pour une habitude alimentaire qui redonne toutes ses chances à votre côlon.