l’amande : Riche en protéines
Les hygiénistes et conseillers en alimentation et naturopathes, aspirent à voir les consommateurs manger moins de viande. Mais la grande peur panique est résumée en une question « Si je mange moins de protéines animales, comment compenser ? ». Cette question est amplifiée par l’idée qu’en dehors de la viande, il est difficile de trouver des sources protéiques dans l’alimentation. Il faut dire que ce courant de pensée issue du monde de la diététique et pris racines. Pourtant, bien des aliments non carnés contiennent des protéines. C’est le cas des fromages, des légumineuses, surtout quand elles sont associés à une céréales, des champignons, des fruits secs… et la liste n’est pas exhaustive.
Bon à savoir
Parmi les oléagineux, il y a l’amande appelé , Prunus amygdalus, de la famille des Rosacées, en botanique. Les fruits de cette espèce sont en forme de prunes. Et, bien que peu parmi nous connaissent l’amande fraiche, il s’agit bien d’un fruit en forme de prune, de couleur verte dont on mange le noyau appelé « amande ». S’il vous arrivait d’ouvrir le noyau d’une prune de type Reine Claude ou Quetsches, vous constateriez la similarité physique du noyau de ces prunes appelés également « amandes ».
En somme, l’amande que nous mangeons n’est autre que le noyau d’une prune.
L’amande est richissime
Sa richesse en apport alimentaire est sans conteste, bien qu’il soit préférable de la consommer avec modération. Et ce pour sa richesse en lipides qui est d’environ 54%. Mais au deuxième rang de ses apports se trouvent les protéines. A hauteur d’environ 21%, ces protides sont facilement assimilés par l’organisme. Ensuite, viennent les fibres (10%), les glucides (8%). Les 7% restants sont partagés entre l’eau, les acides gras et le sucre.
Bien entendu, les vitamines sont présentent, donnant la part belles aux vitamines du groupe B et à la vitamine E, majoritairement présente. Pour rappel, cette dernière participe aux défenses immunitaires. Afin, elle contient pléthore d’oligo-éléments.
Conseils de Naturopathe pour manger des amandes
Nous avons dit l’importance d’en limiter la consommation quotidienne. Cinq à six amandes par jours est largement suffisant pour profiter de ses bienfaits tout en évitant les inconvénients.
Le mieux étant de les faire tremper la veille au soir pour les manger la matin, il est conseiller, pour les personnes dont l’intestin est un peu poreux, de profiter de ce trempage pour les monder. Pour ce faire, il suffit juste d’appuyer sur l’amande en la tenant entre deux doigts pour la voir se « déshabiller » sous vos yeux ! Cela dit, le fait de les démunir de leur peau se discute dans la mesure ou la peau est source de polyphénols qui jouent un effet prébiotiques. Donc, ne le faire qu’en cas d’intestin fragilisé.
Cuisiner les amandes
Oui, pourquoi pas. Mais il importe de savoir que cuites, elle perdront un peu de leurs richesse nutritionnelle.
Si vous voulez les introduire dans une pâte à tarte (salée ou sucrée) en remplacement d’une farine quelconque, il suffit de la moudre finement avec des mixages de courte durée pour limiter la chauffe. C’est beaucoup mieux que d’acheter la poudre d’amande moulue qui, ayant été exposée à la lumière et à l’air, perd également de ses apports.
Nous vous conseillons d’éviter les amandes grillées et salés qui sont riches en sels et en graisses en étant dépourvues du reste de leurs richesses nutritionnelles.
Bien choisir ses amandes
Utilisez vos yeux et votre bon sens vous permettra de ne pas vous tromper. Si vous lisez cet articles, vous ne serez pas surpris que je plébiscite le bio. Ensuite, que les amandes aient leur peau « bien attachée sur le dos ». La peau doit être tendue et au contact de la chair. Fuyez donc les amandes qui commencent à perdre un peu de peau. Enfin, elles doivent être fermes au toucher. Pas de craquement au serrement entre les doigts.
Sachez que la plupart des amandes que nous mangeons viennent de Californie (Etats-Unis). Certaines en provenance de Turquie ou d’autres pays méditerranéens sont toutefois disponibles sur le marché.
Régalez-vous donc.
Pascal QUIONQUION, Naturopathe à Marseille